Le jour où je t'ai rencontré mon amour de petit garçon (1ère Partie)

Je m'excuse d'avance de me dévoiler ainsi mais il faut que j'extériorise ces sentiments afin de guérir de cette expérience. J'ai adressé ce discours à mon fils, comme l'ensemble du journal de ma grossesse.

Certaines me diront que leur accouchement était "pire", mais je ne suis pas là pour comparer. Par contre si vous êtes enceinte, je ne vous conseille pas de me lire car chaque naissance est différente (et heureusement), et elle est même ressentie différemment par toutes les personnes participant à l'événement.

J'ai décidé de couper en 2 cette journée, à la fois parce que le récit est très long mais aussi car il s'agit des 2 phases de mon accouchement. Bonne lecture pour ceux qui en ont le courage.

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 Ta naissance

Ça fait déjà bientôt 4 mois que tu es né mon ange. J'ai encore du mal à réaliser et encore plus à parler de cette journée si particulière où nous t'avons rencontré.

Depuis quelques temps je répondais à toutes les personnes qui s'étonnait que je n'avais pas encore accouché que tu étais trop bien dans ta piscine et que tu ferais bien du rab'. Pour une fois j'avais raison.

Le jour du terme (Lundi 12) je suis allée à l'hôpital pour un contrôle (seule et en conduisant). Il n'y avait aucun signe que tu veuilles sortir. Je n'avais encore ressenti aucune contractions, et l'examen a confirmé que tu n'étais pas encore prêt. L'après-midi, j'ai profité que ton papa était encore au travail pour passer l'aspirateur dans tout les recoins et même à 4 pattes pour t'inciter un peu à descendre. Il a dû s'agir de la seule fois où j'ai pu faire le ménage du dernier trimestre (merci Gwen de prendre soin de moi).

Le lendemain j'ai ressenti quelques contractions étalées sur toute la journée. On était loin d'un vrai travail mais au moins ma séance de ménage avait peut-être été un peu utile. J'ai "tranquillement" pu continuer à préparer les cadeaux pour les futurs grands-parents, car il me restait quelques pages des calendriers à finir.

🕓 Mercredi, je suis réveillée à 4h du matin par des contractions plus fortes que celles de la veille. Je me prépare mais je sens que c'est en route.

🕘 Vers 9h elles commencent à devenir plus régulières. Je continue à m'occuper de mes petits collages pour me divertir mais pas de tamponnage (car trop risqué de déraper). 🕚 A 11h les contractions se sont rapprochées toutes les 5 minutes, Gwen appelle donc pour que l'on nous emmène. A midi, départ pour la maternité avec la valise et un peu de stress pour le chauffeur (mais je n'allais pas accoucher de suite, hein 😉).

🕧12h30, arrivée à l'hôpital. Nouvel examen, OK le travail est bien en route mais comme on s'en doutait un peu pas suffisamment avancé pour aller en salle de travail donc direction la chambre. J'ai le droit à un ballon pour me soulager pour trouver une position adéquate et un petit quelque chose à manger léger car pas franchement faim non plus.
Je passe presque tout l'après-midi dans cette chambre, oui comme souvent on regrette d'y être allée trop tôt. Gwen fait un "rapide" aller-retour à la maison pour s'occuper des chattounes  (il a comme le pressentiment qu'on va encore rester quelques heures).

(Seules photos de la journée, nous étions encore dans la chambre)

🕟 Vers 16h il est revenu (ouf, je me sens moins seule), le travail avance lentement (seulement 3 cm) et n'a pas été du tout régulier pendant toute l'absence du futur papa (comment ça je stresse ?!). Un peu plus tard, suite à un nouvel examen on nous autorise à aller dans la salle de travail "nature". Je profite un peu de la piscine mais mes contractions dans le dos ne sont pas du tout soulagée et la position et plutôt inconfortable. Je continue sur le ballon en légère suspension par les bras. Le papa m'aide beaucoup en me massant le dos pour m'aider à m'évader avec ma musique. Je n'ai plus de notion du temps.

La sage-femme vient régulièrement nous voir et surveiller l'évolution. Mais à un moment (19-20h je pense 🕗) le travail n'avance plus. C'est (sûrement) dû à mon excès de liquide qui t'empêche de descendre normalement et d'appuyer sur le col pour l'ouvrir. En gros tu flottes et tu as beau être comprimé par les contractions, le liquide fait résistance.
2 "options" : soit on attends encore un peu mais pas trop car là ça fait déjà 1h pour rien, soit on provoque la rupture de la poche des eaux pour libérer la pression.

J'accepte la rupture de la poche, mais là on s'éloigne déjà de mon projet de naissance (le plus naturel possible). On m'emmène dans la pièce médicalisée (1e point 😑), on me met une perf' au cas où (2e point 😕), on m'allonge (3e point 😢) et après la rupture plus moyen d'être debout c'est trop dangereux à cause de la quantité de liquide restant qui pourrait faire sortir le cordon en premier.
Je flippe même si je connaissais déjà les risques de l'excès de liquide. Par contre à aucun moment j'ai imaginé qu'après cette manip' j'allais vraiment souffrir. Jusque là je gérais plutôt bien les douleurs des contractions qui irradié dans toute ma colonne vertébrale grâce à une respiration régulière et pondérée. L'équipe soignante s'étonnait d'ailleurs de ne pas m'entendre crier (pour une fois que j'avais le droit, je me suis même pas lâchée 😵). En quelques minutes les douleurs se sont amplifiée et répercutée à la fois dans mon dos et dans mon ventre. Je n'arrivais plus à visualiser et la position m'est insupportable. Depuis le matin, je m'étais allongée qu'une fois (pour être examinée à l'arrivée) car les contractions dans le dos étaient difficilement supportables dans cette position, maintenant je n'ai plus d'autres choix.

Maintenant pour moi le plus dur reste à venir ...

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Voici résumé les 16 premières heures de notre nouvelle vie. C'est mon propre ressenti et ce prêt de 4 mois après les événements, donc mon esprit a sans doute modifié quelque peu les faits, mais sûrement pour le mieux. La suite, un autre jour.

Comments

[annearno]

Je peux comprendre les douleurs que tu as ressenti après la perte des eaux

j avoue j y ai pensé je me suis dde comète tu as fait sans péri

moi la bonne est arrivée à 15h30.....cela faisait 12h. J en pouvais plus. C parce Q je ne pouvais bouger sinon la sage acupunctrice je l aurai frappé.

car elle me disait de mieux souffler pdt la contraction.

😤